Quelques notions ….
Un peu slogan publicitaire !!! et pourtant chacun de nous le sait bien, aucun être animé de vie ne peut survivre à plusieurs jours sans eau.
On avance souvent que nous sommes faits à 60, 70, 80 % d’eau, en fonction de notre âge …
Il s’agit là d’une proportion par rapport à notre masse … Si nous devions compter toutes nos molécules 99 sur 100 seraient des molécules d’Eau.
Chacune de nos cellules, de nos organes baignent dans l’eau … nous sommes nous même issus de cet environnement aqueux après neuf mois passés dans le ventre de notre mère.
J’emprunte à Jacques COLLIN un passage de son livre « L’Eau le miracle oublié » pour illustrer ce qui m’anime dans mon activité avec l’eau depuis bientôt deux ans …
Forte de mes recherches, de mes lectures, des rencontres avec des « spécialistes » de l’eau … je me voudrais porte drapeau pour ouvrir les consciences et sauver ce bien commun, le plus précieux et objet aujourd’hui de convoitise, de conflits, de business, de lobby, de pollution, d’exploitation ….
« L’histoire de l’eau, et aussi son mystère, est liée au propre mystère de la vie. Et l’on ne peut parler de l’eau sans parler du mystère de la Vie. C’est pourquoi cette première partie va insister sur l’autre réalité, celle que l’on pressent à un niveau caché, celle au-delà de nos cinq sens qui ont réduit notre vision de l’univers à celui du champ d’une meurtrière, cette réalité qui ne peut être approchée que par notre conscience, par cette conscience qui, au-delà de nos peurs, nos frayeurs, nos doutes et notre scepticisme créés par notre mental, parcourt l’éternité. Cette réalité qui essaye depuis toujours e nous chuchoter son appel au bonheur, ce fameux bonheur derrière lequel l’homme court depuis des millénaires à travers son propre malheur. L’histoire de l’eau est un conte de fées. Sa magie opère à la fois au niveau physique et spirituel, c’est-à-dire au niveau de notre corps et de notre esprit en commençant par notre mental. Nous pouvons communiquer avec elle dans plusieurs dimensions, non seulement sur le plan de notre perception physique, quand nous la voyons comme une source, un fleuve ou un océan, quand nous la ressentons fraîche à boire, désaltérante, mais aussi sur le plan psychique ou spirituel quand l’histoire de l’homme l’a intégrée dans son rituel religieux, par l’immersion du baptême, la purification et ceci depuis l’aube de l’humanité. Elle est devenue un des instruments du miracle. L’eau a le pouvoir immense de transmettre la vie, la mort, le miracle. L’eau enferme, en elle-même, le reflet de notre civilisation, elle est en définitive le miroir de notre propre conscience. Nous vivons en permanence à côté de la Belle au bois dormant et du Prince charmant, l’eau et l’homme forment ce couple mythique, mais nous l’avons oublié. Et ici, l’eau apparaît dans sa Vérité pure, non seulement dans sa symbolique mais dans sa nécessité physique, comme un des éléments essentiels et complices de la Vie. Oui l’eau, comme nous allons le voir, porte le symbole à la fois de notre dualité et de notre unité, du ciel et de la terre, de l’union des royaumes visibles et invisibles. Pour l’instant elle dort, nous l’avons chassée de notre conscience. »
Notre chère planète Terre est recouverte à 70 % par l’eau d’où son nom de planète bleue, mais cette eau est en grande partie salée et donc impropre à la consommation.
Seule l’Eau douce, notamment présente dans les rivières et les lacs peut être consommée par l’homme.
Environ 95 % de l’eau douce est stockée dans les nappes phréatiques (=réserve d’eau qui se trouve sous la surface de la Terre, au-dessus d’une poche de terre imperméable).
Une grande partie de l’eau que nous consommons est donc issue de ces nappes (entre 25 et 40 %). Les nappes phréatiques sont le plus gros réservoir d’eau potable de notre planète.
Ce « gros réservoir » est alimenté par les infiltrations d’eau de pluie.
Cette dernière emporte avec elle des molécules de terre, de sels minéraux, d’engrais ou de produits chimiques répandus sur le sol.
Parfois elle trouve une sortie en contrebas et devient source ….
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Le débit de l’eau n’est donc pas infini …
L’estimation de la quantité d’eau par habitant diminue au fur et à mesure que la population (et ses besoin) grandit.
La nappe phréatique est la nappe la plus exposée à la pollution en provenance de la surface…
Des pollutions de tous ordres :
Agricole :
l’agriculture représente une double menace pour les nappes phréatiques :
- multiplication des pompages pour répondre à ses besoins en eau toujours grandissants,
- utilise de nombreux engrais et pesticides que les eaux de pluie vont emmener dans les réservoirs souterrains.
L’Eau peut mettre beaucoup de temps à se renouveler à cause d’une pollution persistante.
Industrielle :
… fuites d’ordures industrielles, contamination des sols, retombées atmosphériques des fumées …
Saline :
ce sont les nappes phréatiques en bordure du littoral qui sont sensibles au risque de pollution saline. Quand le niveau de la nappe est trop bas (Forage excessif en période touristique : sur consommation, activités, piscines …) les écoulements d’eau s’inversent (de la mer à la terre et non de la terre à la mer). L’eau salée se déverse dans les nappes d’eau douce;
Ménagère :
à notre niveau nous sommes tous responsables de cette pollution : produits ménagers, d’hygiène avec des molécules chimiques, produits de jardinage nocifs … résidus de médicaments que nous éliminons en allant aux toilettes (ne pas oublier que chaque français consomme en moyenne 48 boites de médicaments par an).
Vous allez me dire, « Non pas moi ! » pour ceux qui utiliseront deux boites de paracétamol un autre en consommera à lui seul 94 !!
L’eau est l’enjeu environnemental, social et économique du 21ème siècle …. Accordons un peu plus de respect et d’attention à ce produit de consommation de ère nécessité, qui a été complètement banalisé depuis des décennies …
Nous sommes des nantis nous avons l’eau à notre robinet, nous pouvons nous laver, prendre des douches, avoir du linge toujours propre … ce n’est pas le cas de la majorité des humains sur cette planète. Mais la pollution je devrais dire les pollutions n’épargnent aucune partie du globe (certains secteurs plus touchés que d’autres ! )
Le plus sournois dans tout ça c’est que ces pollutions ne se voient pas, ne se sentent pas, n’ont pas de goût ni d’odeur … et l’aval des autorités pour la déclarer potable me parait un peu léger quant on sait le nombre de molécules contrôlées par rapport à celles réellement existantes dans l’eau : les molécules médicamenteuses en sont une preuve vivante … Aucun contrôle, aucune interdiction de relarguer dans les cours d’eaux ces eaux chargées de nos médicaments.
Prenez le temps de vous intéresser à Elle …
Vous verrez … Elle s’intéressera à vous …
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