La pollution engendrée par les cosmétiques

La pollution engendrée par les cosmétiques

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La pollution due aux produits cosmétiques, d’hygiène et de ménage est l’équivalent de la pollution induite par les produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, fongicides etc etc) …

En tant qu’individu et consommateur (consomm’acteur !) nous pouvons agir à notre échelle en choisissant des produits naturels, plus respectueux de l’environnement.

En France il se vend toutes les minutes :
- 360 gels douche
- 650 shampoings ou après shampoings
- 120 produits de maquillage
- 30 crèmes solaires.

Les chiffres sont faramineux… Cela représente évidemment une production très importante qui a des répercussions sur notre planète et notre environnement.

C’est donc tout un tas de produits qui envahissent notre salle de bain et que l’on utilise quotidiennement sans toujours penser à l’impact qu’ils ont sur la nature.

L’impact environnemental peut-être lié à :

La fabrication :
Émission de CO2, pollution des sols ou des nappes phréatiques…
Même si ce n’est pas la plus polluante, la fabrication industrielle de produits cosmétiques a des répercussions sur l’environnement.

Par exemple, de nombreux ingrédients entrant dans la composition des cosmétiques sont issus de la pétrochimie, notamment les huiles minérales.
L’extraction, le transport et le raffinage du pétrole présentent un bilan écologique désastreux.

Sur l’étiquette des cosmétiques conventionnels repérez : paraffinum liquidum, petrolatum, cera microcristallina, mineral oil…

L’utilisation :
Il s’agit surtout de tous les produits que nous rinçons : dentifrice, gel douche, shampoings, après-shampoings, gommage… comportent de nombreuses particules qui se retrouvent ensuite dans les eaux usées. Beaucoup de ces composants sont non biodégradables, ou d’autres sont des polluants aquatiques.

Protection des sols :
Les silicones par exemple mettent 400 à 500 ans pour se dégrader ! Ils sont ainsi interdits dans les cosmétiques Bio. Sur l’étiquette des cosmétiques conventionnels repérez : dimethicone, cyclohexasiloxane…

Protection de l’eau et du milieu aquatique :
Il faut absolument éviter les produits cosmétiques dangereux pour les espèces vivant en milieu aquatique. Il s’agit notamment de produits formulés avec :

des composés éthoxylés :Cette famille de composés chimiques de synthèse se retrouvent dans de nombreux cosmétiques.
Ils sont extrêmement polluants à produire et contaminent l’environnement, par la présence de nombreuses impuretés toxiques (oxyde d’éthylène, 1,4-dioxane, composés aromatiques polycycliques, métaux lourds…).
Ces produits sont mis sur la sellette à cause de la rapidité de leur diffusion dans l’environnement. Ils présentent, en particulier, une toxicité aiguë pour les milieux aquatiques.
Parmi les composés éthoxylés, on retrouve:

• Les PEG et leurs dérivés : polyéthylène glycol, polypropylène glycol, polypropylène,…
• Les composés se terminant par -eth (Sodium laureth sulfate…)
• Composés se terminant par -oxynol (Nonoxynol-9 phosphate…)
• Composés commençant par hydroxyethyl– (Hydroxyethyl cellulose)
• Polysorbates
• Polysilicones

des produits solaire contenant des filtre UV chimique :
Certains filtres, comme l’oxybenzone, sont utilisés dans les crèmes solaires et dégradent durablement la qualité de l’environnement.

Coraux
Des études ont montrés que des concentrations même infimes d’oxybenzone sont suffisantes pour affecter « les larves de corail qui n’arrivent plus à se fixer et prennent une forme anormale .
« Les coraux situés près des plages fréquentées sont couramment exposés à des doses de produit 12 fois supérieures au seuil de nocivité (…) A l’échelon mondial, ce sont 6 000 à 14 000 tonnes de crème solaire par an qui sont dispersées sur les récifs coralliens » mentionne Craig Downs à l’origine de cette étude.
Ces molécules sont interdites dans les produits solaires Bio.

des produits contenants des billes de plastique :
Certains cosmétiques contiennent des polymères sous forme de microbilles de plastique. C’est notamment le cas de gommages qui sont ensuite rincés et les microbilles de polyéthylène se retrouvent collectées avec les eaux usées.

Malheureusement, la taille de ces microbilles est si infime, qu’elles ne sont pas retenues par les stations d’épuration. Elles se retrouvent ainsi déversées dans les rivières, mers et océans, où elles seront ingérées par la faune marine au détriment de leur santé.

C’est pourquoi, il faut rester vigilant puisque ces polymères entrent également dans la formulation de nombreux produits non rincés comme les crèmes et fond de teint…

Regardez les étiquettes des produits cosmétiques conventionnels et vous vous rendrez compte que la quasi-totalité :

des crèmes contiennent des huiles minérales, des silicones, des PEG
des shampoings contiennent des sulfates, type sodium laureth sulfate
Vous aussi, vous pouvez agir pour la santé et le bien-être de notre planète !
Soyez vigilant aux produits que vous achetez et que vous utilisez…

Belle journée ensoleillée à vous …